Des PME aux grands groupes industriels, la majorité des acteurs de l’économie se convertissent désormais à l’internet des objets. Parmi les sujets qui les concernent tous figure le manque d’interopérabilité, dû à la multiplication d’objets connectés qui ne communiquent pas ou mal entre eux, et des plateformes pas toujours capables de comprendre les données de certains équipements.
Faisant de l’interopérabilité son fer de lance, Overkiz fait aujourd’hui référence en matière de démocratisation des usages et des technologies, sur un marché IoT en pleine expansion.
Interopérabilité : de quoi s’agit-il ?
L’interopérabilité est définie comme la capacité de divers produits ou systèmes, indépendants les uns des autres et souvent hétérogènes, à communiquer et collaborer entre eux. Elle est rendue possible grâce à des normes et standards, dans un écosystème où les données sont produites par de multiples équipements et solutions ne parlant pas le même langage. L’interopérabilité est la première condition de la coopération des acteurs du marché et donc du passage d’une logique de silos vers une logique de parcours user centric. Car les enjeux de l’interopérabilité dépassent les considérations purement technologiques.
Aligner les ambitions et les enjeux
Fabricants, fournisseurs de services, industriels, distributeurs, utilisateurs : chaque acteur de la chaîne IoT a ses propres enjeux et ambitions. Les industriels tiennent à préserver leurs parts de marché, leurs avantages compétitifs et la maîtrise des données d’usage à forte valeur. Les utilisateurs sont en quête de simplicité, d’automatisation de combinaisons intelligentes et sans couture entre fabricants, de transparence dans la complexité des interfaces dédiées, et sont sensibles au respect de leurs données personnelles. Les plateformes de services et d’intermédiation, quant à elles, sont prêtes à déployer des connecteurs contre une rémunération ou un accès privilégié aux données de valeur.
Interrogé sur ces sujets, Overkiz est convaincu que le succès de l’interopérabiltié dépend à la fois de la volonté des industriels et fabricants de travailler en commun et de celle des acteurs du marché IoT d’ouvrir leurs univers à l’extérieur. Et ce n’est pas simple, de par la diversité des entreprises et des marchés, qui vont de l’habitat résidentiel à l’habitat collectif en passant par le secteur du petit tertiaire, mais aussi de par les enjeux de simplicité d’installation et d’usage, qui varient si l’intervention se fait dans le neuf ou en rénovation, si l’utilisateur final fait appel à un artisan professionnel ou s’il réalise lui-même ses achats en ligne pour effectuer sa propre installation.
Rassurez-vous, plusieurs solutions existent, parmi lesquelles :
- Choisir des technologies « radios » communes – attention toutefois car cela dépend des industriels eux-mêmes
- Favoriser l’utilisation de hubs – pouvant aussi être des assistants vocaux- permettant la traduction et la convergence de plusieurs technologies
- Faire intégrer les API d’industriels partenaires par un acteur – indépendamment des technologies radios spécifiques
- Utiliser des services numériques proposant des plugins/recettes créés par chaque industriel sur des plateformes pour « ouvrir » leurs commandes
C’est pourquoi il est important de savoir animer un écosystème dans la durée, afin de favoriser la cohabitation entre équipementiers d’univers différents (éclairages, chauffage, divertissement, qualité de l’air, sécurité etc…). Il est également nécessaire de répondre à la multiplication des interfaces ainsi qu’à des usages simples tels que l’activation, la désactivation et la programmation d’équipements, et d’aller plus loin en proposant des scenarios enrichis.
Cloud IoT + interopérabilité = la bonne équation pour valoriser les données issues des objets connectés
Pour faire face aux risques liés au manque d’interopérabilité, il est recommandé de choisir une plateforme « universelle », capable de s’imbriquer à 100% dans un écosystème IoT existant et de comprendre tous les équipements préalablement installés, afin d’en éviter le remplacement ou la réinitialisation. La plateforme doit également pouvoir analyser et traiter les données provenant de divers logiciels d’exploitation, afin de minimiser les dépenses et investissements.
Le principal atout de la plateforme IoT d’Overkiz réside dans sa capacité à assurer la gestion de l’interopérabilité au sein d’un écosystème multimarques, multiproduits et multiprotocoles le plus complet du marché, tout en proposant le pilotage des équipements et la création de scenarios au sein d’une seule application utilisateur. En tant qu’expert en solutions d’automatisation, Overkiz renforce son expertise en construisant des partenariats pérennes avec les professionnels du bâtiment et de l’immobilier, qu’ils soient fabricants, prestataires de service, distributeurs, promoteurs ou installateurs.
Quelle valeur ajoutée pour les utilisateurs ou l’entreprise ?
L’interopérabilité permet de générer des gains en termes de confort, de sécurité, d’économie d’énergie et même de santé, à travers des offres claires et peu fragmentées, fournies par des acteurs de confiance. Au-delà des usages à l’échelle individuelle, l’ambition est d’avoir une vision plus large pour créer un écosystème de bâtiments intelligents (smart buildings) permettant à terme le développement de villes intelligentes (smart cities). Les données ainsi collectées ne se limiteront pas à l’entreprise ou l’habitat mais à l’ensemble de la collectivité.
Les acteurs du marché commencent ainsi à regarder dans la même direction, et plusieurs sociétés, comme Overkiz, proposent désormais de nouvelles solutions associant Cloud et ouverture des usages. La confiance est essentielle, et chaque fournisseur d’objet connecté devra s’ouvrir aux consortiums associés, ainsi qu’aux plateformes d’interopérabilité.
Le saviez-vous ? L’écosystème Overkiz en quelques chiffres
Pour aller plus loin
Retrouvez le webinar animé conjointement par Overkiz et BearingPoint, dédié aux nombreux atouts des solutions et services connectés.
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