La domotique a initialement été conçue et développée dans le but d’automatiser les tâches récurrentes et répétitives de la maison : ouverture et fermeture des portails, portes et volets roulants, gestion de l’éclairage et du chauffage, etc. C’était bien avant l’émergence des smartphones et de la domotique 2.0. Aujourd’hui, le terme « domotique » évolue et intègre le concept de maison intelligente ou de bâtiment connecté.
Ce qui a changé ? Les équipements ne se contentent plus de se laisser piloter. Ils sont capables de communiquer ensemble et il est désormais possible d’élaborer des scénarios intelligents selon les modes de vies et de consommation des utilisateurs et des occupants.
Sécurité, économies d’énergie et confort : les trois axes de développement de la domotique
Ces trois objectifs clairement identifiés se fondent désormais en un seul. Une synergie opère en effet entre eux, permettant à l’utilisateur de bénéficier de toujours plus de confort, tout en consommant moins et en assurant mieux sa sécurité. Le but ? Maîtriser et optimiser tous les paramètres, y compris les coûts, pour gagner toujours plus en sérénité au sein du bâtiment ou de la maison. Les maisons et bâtiments intelligents sont bien plus qu’une connexion d’objets à un réseau central : ils interagissent avec l’utilisateur-occupant, s’adaptent pour répondre aux besoins spécifiques de chacun, et sont même capables d’anticiper ces besoins (ouvrir le portail quand vous arrivez au bout de la rue, prendre rendez-vous avec un technicien pour l’entretien d’une chaudière, etc.).
Un système domotique doit à la fois pouvoir piloter tous les éléments du logement et interagir avec les résidents grâce à une communication globale, réciproque et transverse. Il agit comme un lien entre les différentes facettes de la maison et ses occupants.
Ouverture, adaptabilité, flexibilité : les trois axes de développement technique
Pour qu’un système domotique fonctionne de manière optimale en permanence, il est impératif qu’il reste ouvert au monde. Ce qui signifie que les protocoles doivent pouvoir se mettre à jour constamment, que les objets connectés de demain puissent être ajoutés facilement, et que le système accueille des équipements aux langages variés.
En d’autres termes, un système domotique doit posséder la faculté de s’adresser aussi facilement à toutes les composantes de la maison, tout le temps. Un système multi-protocoles, comme le propose Overkiz avec ses passerelles et contrôleurs intelligents, est une ressource technique puissante qui oeuvre en ce sens.
L’infrastructure IoT est une interface entre le monde numérique et le monde humain, apportant les réponses du premier aux besoins du second. Sans une grande flexibilité ou sans capacité d’adaptation, le système domotique devient limité, voire obsolète, et peut vite se résumer à un gadget technique sans grand intérêt. Or il peut aller bien au-delà. Voilà pourquoi il doit absolument pouvoir s’adapter à différents protocoles et à diverses interfaces, notamment en matière de reconnaissance vocale. Cela passe par une capacité à connecter n’importe quel équipement, à gérer l’hétérogénéité des marques, des services et des partenaires présents sur le marché, à favoriser l’ouvertures des API et à veiller à l’interopérabilité des systèmes.
En résumé, une offre domotique doit être proposée pour le confort, la sécurité, les économies d’énergies et la santé des occupants. Pour mener à bien cette mission, elle doit assurer l’interaction permanente des différents outils qui lui sont reliés, quels que soient leurs langages respectifs. Elle doit être flexible et élaborer des scénarios adaptés aux usages des occupants.
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