En 2023, plus que jamais les enjeux de cybersécurité et de sobriété énergétique seront d’actualité. Pour y répondre, il est à parier que le secteur sera stimulé par les avancées technologiques, l’avènement de la Green Tech et l’hybridation croissante du Cloud. Focus sur 4 leviers de croissance…
1- La Green Tech avant tout
En 2023, la durabilité n’est plus une option, elle supplante toutes les tendances technologiques. Au cœur de la stratégie des PDG, elle est citée lors d’une récente enquête de Gartner dans le top 3 des priorités des investisseurs juste après les bénéfices et les revenus. C’est dire si les solutions innovantes en matière de responsabilité environnementale feront l’objet d’attentes fortes.
L’une des critiques de l’IoT est son impact à travers le déploiement de millions d’objets électroniques dans le monde. Avec l’émergence de la Green Tech, au croisement de la technologie et du développement durable, de nouveaux modèles apparaissent qui lui permettent d’inverser la tendance.
Contribuant à la performance énergétique des bâtiments et logements, un nombre toujours plus grand de ces objets agissent non seulement en faveur d’un impact positif mais ils font preuve également d’une éco-responsabilité toujours plus engagée. Le développement d’approches globales d’éco-conception, à l’image du label Act For Green de Somfy, a de beaux jours devant lui.
2- Les Plateformes Cloud plus que jamais
Toujours selon les prévisions de la société américaine d’analystes de marché Gartner, plus de 50% des entreprises utiliseront des plateformes cloud industrielles pour booster leur activité commerciale.
En effet, celles-ci proposent un ensemble de solutions que les organisations peuvent utiliser par briques packagées permettant le lancement de produits et services avec toujours plus d’agilité, d’innovation et de gain de temps de mise sur le marché.
Face à l’hétérogénéité des appareils et à la pluralité des protocoles, les enjeux d’ouverture et de compatibilité seront au cœur de ces clouds sectoriels. Pour tirer leur épingle du jeu, ils devront prouver leur capacité à unifier leur univers tout en garantissant une sécurité maximale à leurs clients.
Des super-plateformes agissant à la fois en tant que SaaS (en offrant une combinaison de logiciels en tant que service), plateformes (Paas) et infrastructures (IaaS) mais surtout des partenaires d’efficacité et de fluidité.
Seules 20% des entreprises déclarent avoir les compétences nécessaires pour intégrer l’IoT dans leur stratégie opérationnelle d’après une étude Inmarsat. Plus que jamais, les experts du cloud seront donc au premier plan.
La sécurité, au coeur
Grand défi de l’IoT, la sécurité des données collectées concentrera toutes les attentions, à l’image des 20 millions d’euros alloués à la protection des établissements sensibles par le ministre français de la Santé et de la Prévention en août 2022. Associant plusieurs stratégies de développement de logiciels pour se prémunir contre les risques opérationnels et de sécurité pour les entreprises, le « système immunitaire numérique » éclipse le concept « zéro confiance » pour devenir la nouvelle feuille de route des DSI en 2023.
L’immunité numérique offre un instantané des opérations basées sur les données, des tests, de la résolution automatisée des incidents, de l’ingénierie logicielle et la sécurité de la chaîne d’approvisionnement des applications.
Son objectif ? Renforcer la « résilience » et la stabilité des systèmes pour une réduction des temps d’arrêt des systèmes estimée à 80% d’ici à 2025 selon Gartner et une augmentation de la protection des données face à l’explosion des cyberattaques.
La maintenance prédictive, 100% gagnante
Avec des retours sur investissements non négligeables, la maintenance prédictive est considérée par le cabinet Mc Kinsey, comme l’un des marchés les plus prometteurs de l’IoT. Grâce au prédictif, les coûts de maintenance baissent jusqu’à 40% et le nombre de pannes diminue de près de 50%. Soient 630 milliards de dollars d’économies estimées d’ici 2025.
3 schémas de maintenance se pratiquent aujourd’hui :
- La maintenance corrective qui intervient une fois la panne actée et présente donc les inconvénients de la non-anticipation.
- La maintenance préventive qui perd beaucoup de temps à vérifier régulièrement des machines en bon état.
- La maintenance prédictive elle, s’appuie sur des capteurs qui permettent l’analyse des informations transmises en temps réel et en continu ainsi que des algorithmes prédictifs déclenchant l’intervention au « juste moment ». Un gain de temps et d’argent qui n’échappera pas aux PME comme aux industriels à l’heure des économies tous azimuts…
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